Saturday 11 January 2014

10c. Harnad, S. (2011) Doing, Feeling, Meaning and Explaining

Harnad, S. (2002)  Doing, Feeling, Meaning and Explaining



It is “easy” to explain doing, “hard” to explain feeling. Turing has set the agenda for the easy explanation (though it will be a long time coming). I will try to explain why and how explaining feeling will not only be hard, but impossible. Explaining meaning will prove almost as hard because meaning is a hybrid of know-how and what it feels like to know how.

3 comments:

  1. Le lien pour le text ne fonctionne pas.

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  2. Il s’agit là d’un article très intéressant. J’ai eu quelques réflexions au cours de ma lecture, en voici quelques-unes.

    Le problème me fait penser au mystère de la douleur en médecine. Il est si difficile de savoir si le patient souffre et à quel point, que plusieurs personnes sont prises pour folles d’une « maladie invisible ». Nous pouvons toutefois espérer que les recherches sur la douleur continueront d’être étudiées et qu’il en ressorte que nous devenons capapables de la voir par un simple scan ou quelque chose de semblable. En quel cas, il y aura peut-être un espoir de résoudre le problème difficile des sciences cognitives. En effet, si nous savons que l’autre souffre lorsqu’il dit qu’il souffre, il devient moins fou d’imaginer que bien d’autres choses ressenties puissent être détectées un jour.

    Les différentes façons de ressentir sont assez intéressantes. Dans le cas de l’exemple du rêveur qui ne ressent rien, je dirais plutôt qu’il ne ressent peut-être plus les draps sur sa peau, mais il demeure qu’il a l’impression que le rêve est sa réalité, le temps du rêve. Ou serait-ce un procédé qui n’arrive qu’au réveil? Est-ce que nous ressentons quelque chose durant le rêve?

    Enfin, même si le problème de la conscience des autres devient soluble, de le résoudre est peut-être le tout dernier maillon du mystère de notre humanité. Lorsque nous ressentons que nous sommes humains, différents de tous les autres êtres vivants, nous faisons peut-être inconsciemment référence à ce que semble être cet indescriptible sentiment qu’il y a quelque chose, ici, au fond de nous. Si nous parvenions à répondre à cette question, à pouvoir calculer infailliblement ce que ressent autrui, le monde en serait tout à fait changé. Abandonnerions-nous le spirituel, ou deviendrait-il plus fort? Voudrions-nous encore répondre à des questions? Que nous resterait-il?

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  3. Personnellement j’ai trouvé ce texte plutôt intéressant et je trouve que c’est une excellente façon de présenter le problème facile et difficile. D’ailleurs comme mentionner dans le texte, le problème difficile est d’une complexité phénoménale. Il est intéressant de constater que le problème difficile ne s’arrête pas simplement au problème corps/esprit, mais va en fait beaucoup plus loin. Le pourquoi et le comment de la conscience sont à mon avis des questions très pertinentes, mais qui resterons un mystère à jamais. Je comprends parfaitement pourquoi les philosophes différencient la croyance, la compréhension, la pensée, le savoir ou encore le doute des sensations physique tel que la vue ou l’ouïe ou encore la nociception. En effet, les sensations physiques se ressentent physiquement et ont une interaction directe avec le monde, ce qui n’est pas le cas pour certains sentiments (feeling) comme le doute ou la pensée qui sont plutôt ressenti à l’interne. Cependant, l’approche des psychophysiciens est très pertinente à mon avis pour la problématique, car cette approche démontre qu’il y a tout de même de la place à la subjectivité, au jugement selon le sentiment. Il existe aussi la proprioception (le fait de savoir la position des parties de notre corps dans l’espace) et je me demande comment le voient les philosophes, car bien qu’il s’agit d’une sensation physique comme la vue, il reste que bien souvent nous faisons un jugement approximatif d'où sont nos membres et donc la sensation n’est pas aussi directe qu’avec la vue ou l’ouïe.

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