Saturday 11 January 2014

9b. Pullum, G.K. & Scholz BC (2002) Empirical assessment of stimulus poverty arguments

Pullum, G.K. & Scholz BC (2002) Empirical assessment of stimulus poverty arguments. Linguistic Review 19: 9-50 




This article examines a type of argument for linguistic nativism that takes the following form: (i) a fact about some natural language is exhibited that al- legedly could not be learned from experience without access to a certain kind of (positive) data; (ii) it is claimed that data of the type in question are not found in normal linguistic experience; hence (iii) it is concluded that people cannot be learning the language from mere exposure to language use. We ana- lyze the components of this sort of argument carefully, and examine four exem- plars, none of which hold up. We conclude that linguists have some additional work to do if they wish to sustain their claims about having provided support for linguistic nativism, and we offer some reasons for thinking that the relevant kind of future work on this issue is likely to further undermine the linguistic nativist position. 

5 comments:

  1. L'argument de Chomsky, sur la pauvreté en stimulis (POS), m'apparaît relativement faible. Oui je pense que les enfants peuvent se construire une grammaire en ayant une exposition au langage. En utilisant des mécanismes d'analyse et de déduction, je ne vois pas pourquoi ce serait impossible. Bien que le texte démontre la marge empirique à suivre pour prouver cet argument, pour l'instant ça n'a pas été prouvé.

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  3. Mon deuxième commentaire de la semaine :
    Dire que l’enfant pauvre ne peut acquérir une grammaire suffisamment bonne comme un enfant de famille riche est, selon moi, faux. En effet, le fait que l’enfant pauvre écoute autour de lui, fait en sorte qu’il peut analyser et se familiariser à un langage grammatical suffisamment bon pour se faire comprendre des autres. Même s’il est vrai que l’acquisition du langage est innée et non influencé par l’environnement, l’enfant peut quand même élaborer et déduire grâce au langage de ses semblables et, de ce fait, créer sa propre grammaire. Il est vrai que son langage ne sera peut-être pas autant riche et abondant qu’un enfant ayant vécu dans un environnement relativement riche, mais il pourra, malgré tout, se familiariser avec sa langue en utilisant des procédés d’analyse et de déduction.

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  4. Dans leur article, Pullum et Scholtz questionnent l’argument sur la pauvreté du stimulus formulé à l’origine par Chomsky. Selon cet argument, ce qu’entend l’enfant dans son environnement n’est pas suffisant pour apprendre le langage. Les linguistes innéistes arrivent à la conclusion que l’enfant posséderait une structure mentale innée (la grammaire universelle) qui lui permet d’acquérir le langage. Plusieurs expériences réalisées par les linguistes innéistes appuyent cet argument : l’input environnemental n’est pas suffisant.
    Pullum et Scholtz portent leur attention sur un argument central de l’APS selon lequel les enfants peuvent produire des énoncés grammatiquement valides sans avoir été exposés auparavant aux mêmes types d’énoncés (pas de positive evidence). Ils mettent à jour les faiblesses des expériences qui supportent cet argument.

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  5. Ce qui me désole dans la position innéiste quant à la GU, c’est qu’il est difficile pour les linguistes qui brandissent l’argument de la pauvreté du stimulus, que je trouve génial soit dit en passant, de fournir des données empiriques aux recherches menant à démontrer la pertinence d’une telle position, à lui donner du crédit et une certaine notoriété. C’est dommage car j’ai l’impression qu’il y a un bout de chemin important à faire dans cette direction. Pullum et Scholz sont forts dans cet article : ils montrent bien les diverses possibilités, en attendant la venue de preuves solides. Il est vrai que le APS est stimulant et mérite une attention toute particulière, étant au cœur-même des profonds questionnements en science cognitive, mais Fodor va trop loin lorsqu’il déclare que le APS est ¨la preuve¨.

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